Un peu d’histoire
Les épreuves de combiné nordique furent introduites pour la première fois au programme olympique en 1924 à Chamonix. Les épreuves en équipe apparurent aux Jeux Olympiques de Calgary en 1988. Les équipes étaient alors composées de trois personnes. Mais aux Jeux Olympiques de Nagano en 1998, les équipes furent finalement composées de quatre personnes.
Le combiné nordique en Russie
La première compétition de combiné nordique eut lieu en Russie le 12 février 1912 au tremplin de Severny dans la région de Saint Pétersbourg. Les épreuves comprenaient un saut à ski et une course de ski de fond sur une distance d’environ 4200 m.
On doit l’essor du combiné nordique en Russie à l’élargissement du programme des championnats du monde et des Jeux Olympiques et à l’introduction en 1982 d’équipes de trois personnes. Les épreuves comprenaient alors le saut à ski et la course de relais 3×10 km.
Le combiné nordique tel qu’il existe à l’heure actuelle
Le combiné nordique est composé d’un saut à ski (un seul essai) et une course de ski de fond de 10 km. Le programme de combiné nordique masculin aux Jeux Olympiques comporte trois types d’épreuves : une épreuve de saut à ski d’un tremplin de taille HS 105 (HS signifie " Hill Size «, c’est à dire » taille du tremplin "), une épreuve de saut à ski d’un tremplin HS 140 et une épreuve en équipe composée de deux sauts d’un tremplin de taille HS 140 et d’une course de relais de 4×5 km.
L’épreuve individuelle, que l’on appelle également épreuve de Gundersen, se déroule en deux étapes. La première étape comprend des sauts de tremplins de 105 et 140 mètres, chaque athlète effectue un seul essai. La seconde épreuve comprend une course de ski de fond sur 10 km. En saut à ski, les points sont calculés en fonction de la distance parcourue et de la finesse d’exécution. Les athlètes qui ont obtenu le plus de points partent les premiers, les suivants partent dans l’ordre que détermine le nombre de points qu’ils ont obtenus. Est déclaré vainqueur celui qui franchit la ligne d’arrivée en premier.
L’épreuve en équipe ressemble à l’épreuve individuelle à ceci près que les participants sont en équipes de quatre. Dans un premier temps, chaque athlète effectue un saut d’un tremplin de 140 mètres. Le score total de l’équipe est calculé en ajoutant les points de chaque athlète. Une avance de 45 points donne le droit de partir une minute avant les autres. La course de ski de fond est une course de relais sur 4×5 km. L’équipe dont l’athlète franchit la ligne d’arrivée en premier remporte l’épreuve.
Equipement
Pour le saut à ski
- des chaussures de ski spécialement munies d’une haute attache permettant au skieur de plier les chevilles au moment du saut.
- les attaches sont placées de telle sorte sur les skis que la partie avant doit faire 57% de la longueur totale des skis (les skis sont divisés en une partie avant et une partie arrière au niveau du bout du pied).
- un cordon relie les chaussures aux skis pour que ces derniers n’entrent pas en oscillation lors de l’envol.
- tous les éléments constitutifs des combinaisons doivent être dans le même matériau et leur perméabilité à l’air est contrôlée. La longueur maximale des skis pour le saut à ski ne doit pas excéder 146% de la taille du sauteur.
Pour la course de ski de fond
- la partie arrière des chaussures doit tenir fermement les chevilles du skieur pour atténuer leur sollicitation en style libre.
- les skis de fond sont plus étroits et plus légers que les skis de descente. Le bout de ces skis est relevé et on observe une légère élévation au milieu des skis. En longueur, ils peuvent faire jusqu’à 2 mètres.
- les attaches fixent les pieds du skieur aux skis.
- les bâtons de ski sont longs et droits, leur hauteur peut atteindre le menton du skieur.
- les combinaisons sont faites dans un matériau élastique qui épouse les formes du skieur.
- le choix du graissage dépend de la qualité de la neige.